31 mars 2009
Les mots et la bonne paye
Quand on écrit, on rêve d'être payé en retour, mais, bizarrement, il n'y a rien de pire que d'être payé pour écrire. Comme si les lettres, trop éprises de liberté, se cognaient au radicalisme des chiffres. Comme si les mots vous faisaient payer ce mariage forcé en vous refusant toute assistance trop éclatante.
Je rêve de mots qui courent sur la page tels des enfants barbouillés de Nutella.
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